Xander-Éole
Le Conteur.
Age : 31 Messages : 80 Inscription : 23/08/2011
| Sujet: Laissez-passer de Xander-Éole, le Conteur de Camelot Sam 3 Sep 2011 - 22:23 | |
| Laissez-passer du Conteur Je suis un nouvel habitant de Camelot qui demande un laissez-passer. Âge : Aussi vieux que l'univers ; Localisation : Est de la France ; Anniversaire : 11/10 moi aussi ; Passions : Ma plus grande passion est la modération, c'est pour cela que je suis disciple et non Êcuyer. J'aime également l'écriture, ce qui explique ma présence ici. La lecture est un loisirs qui me comble... un peu trop, puisque j'y consacre trop de mon temps. Mon ordinateur me sert à passer le temps, vagabondant de forum en forum pour y laisser ma trace incolore. Et parfois, je joue, parce qu'il faut s'amuser dans la vie. Ici pour : M'amuser et servir ma maîtresse Excalibur. Se laisser subjuguer par le pouvoir de la plume. Voici ce que j'aurais dû faire idéalement. Mais en tant que Conteur, je me laisse porter pas mes paroles, qui à faire des fautes de français. Après tout, les plus belles histoires viennent du cœur.
Fut un temps, j'étais jeune. Je le suis toujours, mais je l'étais encore plus en ce temps-là. Je vivais entre les remparts de ma prison intérieure et les véritables murs d'enceinte de ma vie natale. Vous pourriez aisément faire le tour de ma prison, car je l'ai aménagée selon mes goûts. Une pièce ovale, verte, où aucun objet n'attire plus l'attention qu'un autre. L'espace est assez vide, nullement de ce vide qu'aiment les décorateurs modernes, mais le vide que cause le manque de possessions. Il y a de quoi vivre, de quoi lire et écrire, rien de plus. La luminosité y est assez faible, mais elle convient parfait à mes yeux exercés.
Mais ce lieu, vous l'aurez compris, n'existe nulle part ailleurs que dans mon esprit. Car voyez-vous, je suis le Conteur, la raconteuse d'histoires en quelque sorte. Il est toujours difficile de savoir si je suis sérieuse, car je m'exprime toujours de cette manière froide et posée. Les exploits des autres sortent de ma bouche aussi librement que si je racontais mon menu de déjeuner. J'ignore d'ailleurs comment je suis devenue Conteur. J'ai toujours eu une imagination très fertile.
Les portes de la ville prirent forme dans mon esprit en même temps que je me trouvais devant elle. Plus jeune que ne l'avait été aucun voyageur, je naissais en même temps que la plume se glissait dans mes doigts. Puis je sentis un picotement sous ma peau, et je compris que j'avais trouvé ma voie. Je rejetai la cape sombre qui couvrait mes épaules et franchis pour la première fois les portes de Camelot. |
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