Décrivez, en 300 mots minimum, votre arrivée dans la forteresse enchantée de Camelot. Votre texte devra de préférence être varié : narration, description, dialogue... Laissez-vous subjuguer par le pouvoir de votre plume.

Elle venait d'un pays lointain que l'on nommait l'Empire du Soleil Levant. Sanada Asuka avait soif de découvertes et d'aventures... et peut être d'autres choses. Depuis combien de temps avait-elle quitté son pays natal? La jeune femme ne le savait pas. Plusieurs mois très certainement. Mais celui lui importait guère. Elle avait parfois la nostalgie de sa maison, des gens qui lui étaient chers mais c'était son choix, si elle était partie. Asuka ne devait rien regrettrer. Ses uniques biens constitués de ses deux katanas, de quelques feuilles, de l'encre et une plume suffisaient désormais car Asuka était une femme samouraï. Enfin, désormais, elle n'était qu'une ronin qui s'était délié de son passé.

Après tout ce temps passé sur les routes à vagabonder, la guerrière cherchait un endroit pour se poser. la jeune femme avait vécu pas mal d'aventures et rêvait de les écrire pour, un jour, les raconter à ses compatriotes quand elle rentrerait chez elle. Elle avait entendu parler d'un lieu magique, une forteresse appelée Camelot et avait décidé de savoir de quoi il en retournait.

C'était presque par hasard qu'elle était tombée dessus, au détour d'un chemin tortueux. D'emblée, elle fut fascinée par l'aura que dégageait le château. Au cours de son périple, Asuka avait pu admirer de splendides demeures mais celle-ci semblait différente.

"On dirait qu'il baigne dans la lumière la plus pure, au milieu de ce paradis de nature", songea la jeune femme en se hâtant.

Durant un court instant, elle se demanda si les personnes qui vivaient dans cet univers onirique ressembleraient à la princesse Kaguya ou à la Belle du soir. Asuka les imagina evanescent, aux traits délicats comme des pétales de fleurs de cerisiers et à la peau éburnéenne. La samouraï secoua la tête. Ses envolées poétiques étaient ridicules. Cela devait être cet effet du soleil se levant sur les murailles qui avait troublé ses sens. Pas instant, elle ne songea qu'une étrangère pouvait être mal reçue. Pire, accueillie les armes à la main. Non, cela lui semblait impossible. Quelque chose émanait de ce château. Quelque chose d'unique qui apportait le réconfort et la sérénité à l'être le plus troublé. Quelque chose qu'elle avait cherché désespérement...